2 - Les techniques de la fabrication de la passementerie : le dévidage
La deuxième étape après le réassortiment, est le dévidage. On transforme les écheveaux en bobines.
Après avoir été teint, l’écheveau subit une opération d’assouplissement et d’ouverture sur le « trafusoir ». C’est une grosse barre horizontale sur laquelle la personne en charge du dévidage fait tourner l’écheveau en le frappant pour séparer les fils. L’écheveau est ensuite placé et tendu sur les « tavelles » d’une dévideuse qui déroule le fil selon un va-et-vient horizontal pour le répartir uniformément sur les différents supports (bobines, rochets, flûtes).
La tavelle est composée d’un axe et de huit bras de longueur variable, ce qui permet le réglage d’une bonne tension.
Une fois remplis, les bobines et rochets sont mis en attente dans la corbeille.
Geneviève est en charge du dévidage chez Declercq Passementiers.
Ouvrages consultés :
La passementerie, catalogue de l’exposition au couvent des cordeliers. Métiers d’art de Paris 1993
Et le ruban prit du galon par Evelyne Baron. Musée des pays de Seine-et-Marne 1998